Aurélien Boyer – Un bénévole qui ne compte pas ses heures

Aurélien Boyer, 38 ans, qui exerce le métier de magasinier cariste, est un des piliers du club de football. Arrivé à l’Avenir sportif Moustoir-Ac (Morbihan) en 2005, il en a intégré le bureau en 2015, pour remplacer Daniel Fauchon au secrétariat. Son travail, souvent dans l’ombre, est bien apprécié par ses collègues.

Mon rôle au club est, d’une part, le secrétariat pour toute la partie administrative, que ce soit en lien avec la Ligue ou le District (enregistrement des licences, suivi des suspensions, engagements en compétition) ou avec la municipalité (autorisation pour les événements, débit de boissons), explique le bénévole. Je m’assure que le club soit en règle vis-à-vis de toutes les instances du football. D’autre part , je suis coresponsable de l’intendance, ce qui regroupe l’achat et la gestion du matériel pour les matchs et les entraînements (ballons, nécessaire pharmacie) en vérifiant, tout au long de la saison, que les coachs et les joueurs ont ce qu’il faut pour bien travailler. Je m’occupe aussi des achats liés à la boutique du club et du suivi des règlements (survêtement d’avant match ou d’entraînement) et de la gestion des tablettes pour les feuilles de match. »

Délégué aux arbitres

Le dimanche matin, Aurélien Boyer prépare les équipements nécessaires aux matchs (maillots et ballons), s’occupe des vestiaires et de la buvette quand l’équipe joue à domicile. Il est délégué aux arbitres pour le match de l’équipe fanion. Il est aussi présent lors de tous les entraînements. Les jours de match, il arrive à 10 h au stade, pour préparer le complexe. « De nombreuses heures que certains ne voient pas, soulignent les dirigeants. Aurélien travaille d’arrache-pied pour que l’ASM performe sur les terrains, le dimanche, mais œuvre beaucoup pour la vie du club hors du terrain. »

L'épopée en Coupe de France en 2015

Des souvenirs du club, Aurélien Boyer en a plein la tête. « S’il fallait en retenir un seul, ce serait l’épopée en coupe de France, en 2015. Un cinquième tour pour un club comme le nôtre, cela reste gravé dans les mémoires. » Et le mauvais souvenir ? « La descente en D2, en 2017 », répond-il sans hésitation. Dont le rêve est de voir son club monter en R3. « Je suis sûr qu’avec de la patience et encore plus de travail, nous y arriverons. »

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